Mes cours de yin yang yoga sont des pratiques d’hatha yoga traditionnel proposées dans son déroulement de manière différente.

Les séances se déploient entre l’effort physique et musculaire du Yang et les postures Yin, en relâchement musculaire total; à l’image du symbole du Yin et du Yang. Lors de l’effort physique « sthira », vous vous installerez confortablement dans des postures qui seront tenues, plusieurs minutes, en statique ou bien vous pratiquerez, selon votre rythme respiratoire, des enchaînements dynamiques d’Hatha Yoga flow.

Dans le moment de relâchement physique « sukha », le corps se posera, se déposera au sol, immobile, en détente profonde sur une durée de 3 minutes minimum. Alors, le corps s’ouvrira ; le mental s’apaisera. La conscience dans le silence intérieur de la posture accueillera tout changement, sans jugement.

La principale différence avec la pratique d’hatha yoga, c’est que la tenue des postures statiques sont beaucoup plus longues.

Toute l’énergie est dynamisée par le mouvement entre les deux pôles Yin et Yang qui sont à la base de toute création :
• le féminin et le masculin
• la lune et le soleil
• le silence et la parole, les chants
• l’immobilité du corps physique relâché (« sukha ») et le mouvement dans l’effort musculaire (« sthira ») pendant la pratique.

Le Yin constitue l’énergie féminine, la vibration de la lune, l’essence de la Terre Mère.
Elle est la nature de l’introspection, de la méditation, de l’accueil.
Le mouvement énergétique Yin va de l’extérieur vers l’intérieur.
Le Yin contient, reçoit, héberge, absorbe le prana, l’énergie vitale.

Le Yang constitue l’énergie masculine. C’est la puissance des forces cosmiques, la vibration du soleil, l’essence du Père Ciel. Le mouvement énergétique Yang va de l’intérieur vers l’extérieur. La nature du Yang est l’action, l’initiative, le passage à l’acte, la décision et la construction.

Le Yin et le Yang sont complémentaires, tout comme l’inspiration et l’expiration.
Le Yin Yang Yoga forme le juste équilibre entre ces deux pôles, un jeu permanent entre « sthira » (l’effort) et « sukha » (le relâchement).